Cancer du foie – Traitements

Cancer du foie – Traitements

Les traitements possibles pour ce cancer ?

Les traitements peuvent être curatifs (transplantation hépatique, résection hépatique, destruction percutanée par radiofréquence) chez 35 % des patients, palliatifs (chimioembolisation, chimiothérapie orale, radioembolisation) chez 50 % des patients et symptomatiques (soins de confort) chez 15 % des patients. La radiothérapie externe est encore en évaluation.

Le choix du traitement dépend du stade tumoral et du stade de la maladie hépatique sous-jacente (degré de dysfonction hépatocellulaire et d’hypertension portale). En RCP, l’ensemble des éléments du dossier permettent de classer les patients en utilisant différents scores diagnostiques et pronostiques validés par les recommandations internationales (Scores CLIP ou BCLC) et d’orienter les patients vers les traitements les plus pertinents. Certains traitements (résection, radiofréquence, chimio-embolisation) peuvent aussi être proposés en attente d’une transplantation hépatique. La sélection stricte des patients pour les différents traitements curatifs a permis de réduire le risque de récidive de la tumeur initiale mais n’élimine pas le risque de deuxième cancer lié à la persistance du foie cirrhotique pré-tumoral après résection ou destruction percutanée d’une première lésion. En effet, il n’y a pas de traitement adjuvant actuellement validé.

 Les effets secondaires des traitements ?

Il existe des complications communes à certains traitements (chirurgie, chimioembolisation, chimiothérapie) telles que la dégradation de la fonction hépatocellulaire et/ou une complication de l’hypertension portale justifiant une sélection sévère des patients en RCP (seuls les patients ayant une fonction hépatocellulaire conservée et n’ayant pas d’hypertension portale peuvent bénéficier de ces traitements). La transplantation expose aux complications de la récidive de la maladie causale (hépatite C) et/ou aux complications des immunosuppresseurs au long cours. La radiofréquence expose au risque d’hématome, d’hémorragie ou de plaie biliaire. La chimio-embolisation expose aussi au risque de lésions vasculaires artérielles et biliaires ischémiques. Enfin, la chimiothérapie orale anti-angiogénique (sorafenib) expose à des effets classiques de ces traitements (hypertension artérielle, syndrome mains-pieds, diarrhée, asthénie).