Les traitements possibles pour ce cancer ?

Radiothérapie, chimiothérapie, endoscopie, greffes…

La chirurgie est en général le traitement de première intention. Elle permet un contrôle histologique de la pièce d’exérèse et permet d’affirmer le caractère complet ou non de l’exérèse.

L’exérèse chirurgicale va de la simple exérèse-suture réalisée en ambulatoire à l’exérèse en 2 temps avec reconstruction plastique sous anesthésie générale en fonction de l’importance du geste à réaliser. Différentes techniques de chirurgie plastique peuvent être utiles pour la reconstruction (lambeau, greffe…). Lors de l’exérèse chirurgicale, des marges d’exérèse sont réalisées (marges de sécurité). Elles sont standardisées et varient de 4-5 mm à 2 cm en général en fonction du type de tumeur et des critères de gravité. Des marges latérales et en profondeur sont réalisées. Dans certains cas (carcinome épidermoïde localement avancé, tumeur de Merkel), un traitement complémentaire par radiothérapie externe peut être indiqué.

A un stade avancé, des traitements par radiothérapie externe, chimiothérapie, immunothérapie ou thérapies ciblées peuvent être proposés. La prise en charge est pluridisciplinaire.

Les effets secondaires des traitements ?

Les principaux effets secondaires sont :

• En cas de chirurgie : désunion de cicatrice, cicatrice douloureuse ou hypertrophique.
• En cas de chimiothérapie, ils dépendent des molécules utilisées : classiquement : asthénie, alopécie, anomalies des lignées sanguines, nausées, vomissements, mucites et troubles digestifs, atteinte cardiaque, hépatique, rénale, vésicale.
• En cas de radiothérapie, asthénie, nausées, vomissements, troubles digestifs, radiodermite et fibrose cutanée, anomalies des lignées sanguines.
• En cas de thérapie ciblée ou immunothérapie, les effets secondaires sont la toxicité cutanée, la photosensibilité, le syndrome main-pied, d’éventuels effets cardiaques, hépatiques, asthénie, arthralgies, syndrome pseudo-grippal, atteintes endocriniennes, ophtalmologiques.